Genève

"Mes enfants ont dû porter des chaussures trouées"

14.03.2019 19h01 Rédaction

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Une séparation en 2009, c’est l’élément déclencheur qui a plongé Cassiopée dans le surendettement. Sans emploi, elle suit une formation pour pouvoir réintégrer le monde du travail. Loyer, assurance-maladie, médecin, cuisines scolaires : les dettes s’accumulent.

16'000 CHF de dettes de loyer. Cassiopée décide de déménager avec ses trois enfants chez sa mère, dans un quatre pièces et demie. Une régression très difficile.

La cinquantenaire essaie de trouver des solutions mais s’essouffle. En 2015, elle se tourne vers le Centre social protestant. Elle y trouve une écoute et un soutien, notamment pour obtenir des arrangements financiers auprès des créanciers. Les services sociaux dénoncent une loi suisse qui condamne à vie les ménages les plus pauvres.

Mais le surendettement peut toucher n’importe qui. Parmi les causes observées, les accidents de vie et des revenus insuffisants. Le Centre Social Protestant milite pour que l’impôt soit compris dans le calcul du minimum vital. Selon Dettes Conseils Suisse, les impôts représentent le type de dettes le plus important, suivi des frais d’assurance-maladie.

                                                                                                                                     Priscilia Chacón