Moins de pollution du fait des mesures covid
Les émissions de dioxyde d’azote ont diminué à Genève du fait des mesures Covid. Ces émissions sont celles notamment des voitures.
«Les stations péri-urbaines montrent en moyenne une baisse de dioxyde d'azote de l'ordre de 50% et la station urbaine de l'ordre de 35%.» Voilà les chiffres publiés par le service de l'air du canton. La même observation se fait même au delà de Genève, dans toute la région transfrontalière.
Mais attention, tous les indicateurs ne sont pas au vert. Certaines autres données doivent être prises en compte, notamment les particules en suspension, elles plutôt en augmentation. Dans les causes, «l’augmentation du chauffage du fait du confinement des personnes, mais aussi les poussières sahariennes amenées ces derniers jours, ou encore les épandages agricoles» explique Didier Chapuis, directeur territorial ATMO Auvergne Rhône-Alpes.
Une pause temporaire, car la pollution d’avant covid pourrait revenir en seulement quelques jours. «Si les activités reprennent exactement comme avant, la pollution reviendra à l'identique» précise Didier Chapuis.
Les autorités du service de l’air genevois ne souhaitent pas s’exprimer pour l’heure à notre micro. Elles disent vouloir attendre la fin du confinement pour tirer un bilan général. Mais leur communiqué précise bien qu’un impact temporaire favorable sur l’environnement est fort probable.
Les stations péri-urbaines montrent en moyenne une baisse de ce polluant de l'ordre de 50% et la station urbaine de l'ordre de 35%.
À la faveur de masses d'air stables qui ont été favorables à l'accumulation des polluants, les taux de dioxyde d’azote remontaient légèrement en fin de semaine dernière.
Il est donc à prévoir que les mesures mises en œuvre pour lutter contre la pandémie de COVID-19 aient indirectement un impact temporaire favorable sur notre environnement.