Culture

«Nev’juice» raconte l’histoire du rap genevois

06.10.2021 20h40 Rédaction

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Kaïs Merad a réalisé un documentaire rétrospective sur les rappeurs du canton. Il totalise plus de 10’000 vues sur Youtube.

Tout part d’un travail de maturité. Kaïs Merad envisageait de créer un festival avec des artistes genevois. Or, le Covid est passé par là. Il a fallu se réorganiser. « On a essayé de garder l’âme, de promouvoir les rappeurs genevois.» C’est là que l’idée d’un documentaire émerge.

Le jeune homme se forme lui-même: «Un jour j’ai décidé de prendre une caméra, de regarder des autos et de mettre en pratique. Ça m’a pris plus de temps que si j’avais suivi des cours.»

«Le rap, j’ai grandi avec. C’est vraiment un style musical qui me plaît. J’ai des amis qui sont dans le milieu et c’est peut-être aussi ce qui m’a permis de faire ce documentaire. J’ai commencé à faire tout ça pour aider mes potes, mes camarades», raconte-t-il. 

Genève n’a pas à rougir

Retraçant l’histoire du style dans le canton, avec ses artistes, de Duty Free à Makala. «Dans les autres pays, ils ont cette culture qui est omniprésente. Et on s’est rendu compte qu’à Genève, il n’y avait pas de source qui permette de se renseigner.» Ainsi, Kaïs Merad veut «créer des archives».

Dans la première partie, on découvre tout l’impact culturel des rappeurs du bout du lac. S’il s’agit d’une liste non exhaustive, «c’est important de montrer que ce n’est pas parce que l’on s’exporte le plus qu’on n’a pas laissé une trace». Les deux prochaines parties sortiront très prochainement.