«On ne veut pas de gravière à Cartigny»

«Le projet de gravière à Cartigny doit être écarté.» Fort du récent jugement du tribunal fédéral, les autorités cartignoises demandent à l’État d’abandonner leur projet. Même si le département du territoire prend acte de la position des juges de Mon repos, la confiance reste dans ce projet reste intacte. 

Une gravière de 17 hectares 

Le projet de gravière doit s’installer sur 17 hectares délimités par la route de Chancy. et l'entrée du village de Cartigny. Cette nature, la Maire de Cartigny entend bien se battre jusqu’au bout pour la préserver. D’autant que Le tribunal fédéral vient de lui donner raison.  

Terres agricoles de bonne qualité 

Dans son arrêt, le Tribunal fédéral a notamment relevé que les terres concernées étaient des terres agricoles de bonne qualité et qu’une pesée complète des intérêts était nécessaire pour les affecter à un autre usage que l’agriculture.

Au déprtemant du territoire on garde confiance 

Au département du territoire, on prend acte de l’arrêt du Tribunal Fédéral. Il faudra de nouveau convaincre la cour de justice genevoise qui aura le dernier mot. Mais ici, la confiance dans ce projet de gravière à Satigny reste intacte. 

600 000 mètres m3 de graviers chaque année à Genève

Cartigny, Soral, Laconnex, Avusy, Chancy et Satigny, sur ces six communes, l’état projette de créer de nouvelles gravières. Car les besoins à Genève sont aujourd’hui énormes: 600 000 m3 de graviers sont consommés chaque année. Soit l’équivalent de 9 tours de la RTS. Les réserves de graviers, elles, sont limitées à 60 ans d’exploitation. 

Denis Palma