Patrick Sébastien, une bête de scène humaniste avant tout

Patrick Sébastien continue d’œuvrer avec bientôt 50 ans de carrière. Il s'entretient dans le Geneva Show dans le cadre de sa tournée «Le plus grand cabaret du monde» qui s’arrêtera à Genève le 31 décembre au soir du réveillon pour une soirée endiablée avec plus de 50 artistes sur scène.

Patrick Sébastien explique qu’il a passé sa vie à bosser car il a la chance d’avoir un métier qu’il affectionne tout particulièrement. «Tant que tu peux», lance-t-il en mentionnant l’importance de la santé.

Du haut de ses 68 ans, Patrick Sébastien ne se voit pas raccrocher tout en restant critique sur le mode vie de notre société actuelle. Il se confie sur les excès des métiers de scène: «je n’ai jamais pris de came, c’est un attrape con».

«Il me l’a demandé, mais je n’ai jamais pu le tutoyer», Patrick Sébastien revient sur ses rapports avec les Présidents français et certains de ses idoles.

Mentionnant le manque de reconnaissance qui le suit depuis toujours, l’homme aux mille facettes ne mâche pas ses mots: «Il a fallu que je me démerde». Il évoque ses inspirations comme Frédéric Dard qui a été comme un père pour lui de par son côté humaniste. Il rajoute qu'un jour un prof de philosophie ivrogne lui a dit: «il ne faut pas vivre pour penser, faut penser à vivre».

Victime d’un deuil tragique avec la mort d’un de ses enfants, Patrick Sébastien se console en rappelant que la clé réside dans l’amour et dans le partage: «On reconstruit à partir de ça».

Sur son pays, l’homme de scène estime que la France se trouve sur un fil. Si l'Hexagone va mal, c’est également à cause des réseaux sociaux pour lesquels il estime que l’on «bafoue toutes nos valeurs de base».