Genève

Procès Semhar: la défense souhaite tout reprendre à zéro

25.03.2019 18h05 Rédaction

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Le procès en appel de l’affaire Semhar ré-ouvre demain à Genève. Il avait été ajourné et reporté suite à la somnolence d’une juge assesseure. Il pourrait l'être encore une fois puisque les avocats de la défense comptent demander le déssaisissement du Tribunal, pour inégalité des armes. Retour sur les faits. 

 Fin Janvier 2019, procès repoussé

Le procès en appel du meurtrier présumé de la petit Semhar, débute au tribunal. Après deux jours d’audience, il est ajourné et reporté. En cause, une juge assesseure qui pique du nez à plusieurs reprise. Elle démissionnera dans la foulée, un énième rebondissement dans une longue affaire.

En Août 2012, le drame

L’accusé fréquente en secret la mère de la petite Semhar, 12 ans. Ce chauffeur de taxi éthiopien (43 ans) aurait profité d’être seul avec l’adolescente pour la violer et l’étrangler, provocant sa mort. 

Il aurait ensuite caché le corps sous le lit de la chambre parentale, avant d’emmener le reste de la petite famille au restaurant. Semhar, sans vie, ne sera découverte que le lendemain. 

Juin 2018, le début du procès

L’accusé nie les faits en bloc. Il est également poursuivi pour avoir maltraité et violer à maintes reprises trois femmes avec lesquelles il était en couple entre 2004 et 2012. 

En première instance, sa sentence était de 20 ans de prison pour viol et assassinat plus des mesures d’internement.

Mars 2019, réouverture ?

Aujourd’hui le Ministère public demande la perpétuité pour l'accusé. Les avocats du prévenu, eux, comptent plaider l’inégalité des armes. Selon eux, l'équité n'est pas respectée dans cette affaire. 

Demain, deux scénarios sont possibles : Soit le tribunal refuse la demande de la défense et poursuit les audiences, soit il accepte cette requête, ajourne et reporte le procès. Le temps de remettre les compteurs à zéro. 

 

Julie Zaugg