Genève

Sérologie: le grand public peut se faire tester

24.05.2020 18h38 Rédaction

image

Mieux comprendre l'effet protecteur des anti-corps. C'est le but d'une grande étude sérologique publique-privée qui vient d'être lancée sur 15 '000 personnes non confinées pendant la crise. Mais la sérologie intéresse bien au-dela des études cliniques. Depuis le 8 mai, les laboratoires privés proposent des tests sérologiques payant a tous ceux qui veulent connaitre leur exposition au COVID-19. 

 

Dans ce laboratoire privé, grâce à cette machine, on pratique une cinquantaine d’analyses sérologiques par jour. Depuis le 8 mai dernier, les laboratoires privés sont autorisés à pratiquer des tests serologiques pour le COVID 19. Prix: une quarantaine de francs non pris en charge pour savoir si oui ou non le patient a été en contact avec la maladie.

La demande des patients est forte et plusieurs laboratoires privés proposent ce type de tests à Genève. Mais cette tendance inquiète au sein des autorités. On craint que certains se croient immunisés et ne respectent plus les gestes barrières. 

 

Etude clinique à grande échelle

A la clinique La Colline, on pratique aussi des tests sérologiques mais à tout autre échelle. Ici une étude menée par les HUG, la Colline, les Grangettes et l’hôpital de la tour est en cours sur 15’000 personnes.  Le but: connaitre l’exposition au COVID 19 des travailleurs non confinés pendant la pandémie. 

L’hôpital de la Tour fait partie des 3 sites de prélèvement de cette études. Ici on accueille 90 patients par jours. Informations personnelles, prise de sang, questionnaire détaillé. Le test est gratuit et se fait sur une base volontaire parmi les entreprises non confinées pendant la crise. Les résultats sérologiques seront restitués fin juin aux participants -  Mais l’importance de cette étude est ailleurs. Pendant 15 mois, un groupe plus restreints sera suivi périodiquement. Objectif affiner les connaissance sur l’effet protecteur des anticorps du COVID 19. 

Aux HUG,  une autre étude à travers le bus santé est toujours en cours pour comprendre la répartition du virus auprès de la population globale.

 

Delphine Palma