Sonya Yoncheva: «Je ressens un pouvoir extraordinaire quand je suis sur scène»
L’artiste lyrique soprano se livre au Geneva Show et souligne l’importance de rendre la musique classique plus accessible.
Née en Bulgarie un 25 décembre, la musique a toujours été une évidence avec des débuts à l’âge de 6 ans. Aujourd’hui, véritable globe-trotter de l’opéra, la chanteuse se réjouit du redémarrage post-covid synonyme de succès florissant des arts en ces temps pas très joviaux pour le monde du spectacle.
«La scène et les acclamations du public sont comme une drogue sans pour autant nuire à la santé. On s’en protège en gardant les pieds sur terre», explique Sonya Yoncheva.
Elle rajoute que sa vie sur scène est entièrement illusoire, mais qu’elle y «ressent un pouvoir extraordinaire» en pouvant manipuler la pensée du spectateur avec un simple geste ou une note chantée.
Après un long périple en train, Sonya Yoncheva est arrivée à la Cité de Calvin du haut de ses 18 ans pour se former au Conservatoire de musique de Genève. Elle a ressenti un amour au premier regard pour la ville du bout du lac grâce à l’ambiance saine qui y règne. Un amour qui s’est par la suite concrétiser puisque la chanteuse a rencontré son mari au Parc des Bastions durant ses études.
«Le plus dur est de rester sain dans sa tête et ne pas se faire emporter par les émotions»
«C’est indispensable de rendre l’opéra accessible aujourd’hui.»
Si la chanteuse est victime de son succès avec des sollicitations permanentes, elle révèle un enseignement de la pandémie: «Le Covid nous a montré au combien on peut être plus flexible dans notre métier ».