Test express du semi-marathon par Thomas Huwiler
Les premiers coureurs se sont lancés hier sur le marathon de Genève. La course, formule adaptée oblige, se dispute cette année durant tout le mois de mai. Le parcours est lui aussi nouveau. Alors à quoi faut-il s’attendre ? Le triathlète Genevois Thomas Huwiler spécialiste du semi-marathon a testé la pour vous la boucle de 21,0975 km autour de la rade. Il vous donne quelques conseils.
L’athlète genevois réalise un départ canon de samedi matin sous une pluie battante. Beaucoup d’intensité, une foulée aérienne, un rythme est élevé et une vitesse située autour des 19 km/h. En ce début de parcours, Thomas Huwiler prévient : attention à ne pas se laisser emporter par l’euphorie du début de course.
Petite difficulté du parcours, la montée sur Vezenaz. Un difficulté qui devrait être sans trop de conséquence sur le chrono. Au Vengeron, c’est le demi-tour: les 5 km sont maintenant dépassés. Le triathlète aborde alors la deuxième partie de course, la plus difficile. Les 10 km vont l’emmener jusqu’au vengeron.
A la perle du lac, c’est la deuxième petite côte du parcours. Là aussi les secondes de perdu ne devrait pas peser trop lourd sur la performance finale. Dans cette partie du parcours jusqu’au 15 km, le triathlète qui accuse un peu de fatigue serre les dents et s’accroche pour maintenir son allure. Le demi-tour au vengeron marque la fin de course et le retour d’une certaine euphorie. Les jambes retrouvent une belle fréquence.
Sur les derniers kilomètres Thomas relance encore. Le coureur va finir fort en 01 :08 et 40 secondes soit 18.5 km/h. Une excellente performance pour un entrainement, dira-t-il !
Denis Palma
Le lancement de la course est «un vrai soulagement», pour Benjamin Chandelier, le directeur. «On ne pouvait pas bloquer les routes durant un mois entier alors on a créé quelque chose de sympa, uniquement sur la rade de Genève. Et je pense qu’il restera un entraînement pour les coureurs», raconte Benjamin Chandelier. Un parcours qui reste toutefois homologué par les fédérations internationales. «On voulait vraiment organiser un événement adapté qui ressemble le plus possible à un événement normal», précise le directeur.
Une course sur un mois entier qui montre déjà un véritable engouement populaire même si le nombre d’inscription ne devrait pas dépasser celui de 2019, selon Benjamin Chandelier. « Les coureurs et marcheurs sont ravis de se voir proposer un challenge chronométré avec un beau tee-shirt au départ et une belle médaille à l’arrivée», se réjouit le directeur du Marathon de Genève.
Dimanche matin, les courses élites ont vu les meilleurs temps jamais réalisé en Suisse sur marathon, chez les hommes comme chez les femmes. Un exploit que Benjamin Chandelier explique par les conditions météorologiques parfaites ainsi que par le haut niveau des coureurs. «Il y a très peu de marathon au niveau international donc on a eu un plateau élite d’exception. Et on est très fier de faire de Genève la capitale suisse du marathon.»
Léa Frischknecht