« Un an après ce qui change, c’est l’argent sur le compte »
16 mars 2020- 15 mars 2021. Il y a un pile un an, le Conseil fédéral annonçait l’état de situation extraordinaire. Bars, restaurants, entreprises devaient tous fermer leurs portes pour 1 mois minimum. A l’époque, nous avions rencontré des dizaines d’entrepreneurs sonnés par ces annonces. 1 an après, comment vont ils? Nous sommes retournés voir deux d'entre eux aujourd'hui.
Il y a pile un an, cette usine qui fabrique des pièces de moteur pour l’aviation était totalement à l’arrêt.
Le patron qui nous avait ouvert les portes se demandait bien comment il allait tenir. Depuis, l’usine tourne à nouveau, mais il y a eu des dégâts :
en septembre, un quart des employés a été licencié. L’entreprise a diminué son chiffre 2020 de 30 %, et depuis, l’activité de construction aéronautique ne redémarre que tout doucement. Alors pour s’en sortir, l’entreprise a dû accélérer sa diversification. « Nous sommes en passe de fabriquer d’autres pièces que des pièces aéronautiques détaille le directeur Nicolas Lavarini. Nous souhaitons diminuer la part d’aéronautique avec des activités nouvelles dans le domaine du médical et des énergies renouvelables. »
Il y a quelques mois, nous étions aussi passés par le café Babel. C'était le 2 novembre lorsque les restaurants renfermaient pour la deuxième fois. Constat amer à l'époque, toujours aussi indigeste aujourd'hui.
Les économies ont fondu, mais les employés sont tous toujours là. Grace au chômage partiel et surtout à la détermination du patron. En attendant la réouverture des terrasses ou même de la salle, le restaurant s’est aussi mis à la vente à emporter midi et soir.
Delphine Palma