Genève

Une manufacture horlogère pointée du doigt pour sa gestion managériale

08.06.2021 18h54 Rédaction

image

Sept employés ou ex-employés de l’entreprise Patek Philippe étaient présents devant les journalistes, ce matin, pour dénoncer une expérience professionnelle douloureuse. 

Si chaque cas détient ses particularités, tous ont un point commun: l’envenimement de la situation après avoir suivi les procédures règlementaires en remontant les problèmes par voie hiérarchique.  

«On m’a licencié parce que j’ai trop parlé», souligne un ancien travailleur du géant horloger. Le mécanisme qui consiste à oppresser le collaborateur qui parle, à l’isoler ou à le pousser vers la sortie: tous le dénoncent comme une pratique courante. 

Syndicat et Service de l'inspection du travail (OCIRT) sur le dossier

Impliqué dans la défense des lésés, le syndicat UNIA dit avoir déposé une plainte pénale pour discrimination raciale et affirme saisir les Prud’hommes pour deux plaintes de licenciement abusifs. L'OCIRT, elle, a émis une demande de mise en conformité à Patek Philippe d'ici au 31 août.

Contactée à plusieurs reprises cet après-midi, l’entreprise horlogère n’a toujours pas répondu à nos sollicitations.

D. Palma / R. Pacheco