Genève

Une note pour classer les produits alimentaires

30.04.2019 18h32 Rédaction

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Les plats précuisinés ne seraient pas tous mauvais. C’est le résultat d’une étude de la Fédération romande des consommateurs sur des produits évalués avec l’étiquetage Nutri-score. Développé en France depuis bientôt 2 ans, ce système est quasi-absent en Suisse. La FRC milite pour l'introduire chez nous.

Selon un sondage de la FRC, les citoyens veulent une information plus claire et accessible. L'évaluation du Nutri-Score est calculée en fonction des nutriments contenus dans le produit. On va de la meilleure note, le A en vert, jusqu'à la pire note, le E en rouge.

Un label introduit par un médecin français en octobre 2017. Mais pour cette diététicienne de l'association diabète genève, le système est perfectible. Il ne tient pas compte par exemple des additifs, ou n'indique pas la quantité d'aliment qu'il est bon de consommer. Un label insuffisant, mais qui pourrait être une bonne piste pout compléter les indications nutritionnelles exigées par la loi suisse.

Problème : aujourd’hui les applications et indicateurs se multiplient, avec le risque de perdre le consommateur si on ne légifère pas. Rendre obligatoire pour mieux comparer. Mais actuellement en France, le Nutri-score se fait sur une base volontaire. L’Office fédéral de la sécurité alimentaire soutient l'introduction de ce label, mais seulement sur une base volontaire.

La semaine passée, l’Office fédéral s’est réuni avec des grands distributeurs dont Migros, Coop et Aldi, pour informer sur le Nutri-Score. Des discussions qui se poursuivront ce printemps, avec peut-être à la clé sur plusieurs produits, la floraison du label coloré.

                                                                                                                                     Priscilia Chacón