À Antigel, l'heure des décisions (1/5)

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Chaque lundi toute l’équipe du festival se réunit pour faire le point sur l’avancement des préparatifs. Éric et Tuy San, les deux codirecteurs mènent la séance qui commence avec une bonne nouvelle: le programme papier vient d’être livré. 

J-17 avant le début du festival Antigel. La préoccupation du moment, c’est évidemment l’évolution de la pandémie et surtout des mesures sanitaires. Deux ans de Covid sont passés par là. Et pourtant, l’équipe commence à se projeter. Éric et Tuy San ont fixé un cap : le festival doit exister coute que coute. «On va essayer de faire quelque chose. Vu le délai, pour rebondir, ça va être une course contre la montre. Mais on ne sait pas quand cette course va commencer», glisse un des codirecteurs.

Néanmoins, les deux codirecteurs ont décidé d’abandonner un volet significatif d'Antigel: le Grand Central, partie clubbing du festival. «On aura quand même une alternative».

Des alternatives, sans arrêt

Car c’est bien l’originalité des projets qui fait la force d’Antigel. L’an dernier, le festival avait même proposé des représentations pour un spectateur en plein semi-confinement. «Il y a toujours plein d'idées qui émanent de nos équipes. Maintenant, il faut voir celles qui sont réalisables.»

Lors de la séance de ce lundi 10 janvier, il n’y avait qu’une partie de l’équipe du festival dans les locaux, l’autre étant en télétravail. Mais Antigel doit faire face à une autre contrainte: une partie de l'équipe est touchée par le Covid. Cette fin de semaine sera déterminante pour Antigel. Le festival doit au plus vite définir la forme qu’il prendra pour aller de l’avant.