Elektra, un opéra au décor impressionnant
La protagoniste de l’œuvre de Richard Strauss qui se joue au Grand-Théâtre parle d’un véritable défi. Entretien avec la grande Tanja Ariane Baumgartner et reflets de première avec notre critique Guy Cherqui.
Attachée pendant près de deux heures sur un décor impressionnant, Tanja Ariane Baumgartner, mezzo-soprano incarne Clytemnestre et parle d’une «expérience particulière». Les contraintes physiques compliquent la tâche des mouvements et de l'expression, raison pour laquelle il est impératif de «jouer avec le texte et la musique», ajoute l'artiste.
«On doit retrouver la liberté et l'expression»
Pour Guy Cherqui, critique illustre pour le magazine wanderersite.com, les premières impressions sont contrastées avec un décor et un éclairage extraodinaires, mais qui incluent une certaine frustration due à l'immobilisation des personnages. L'imposante machine d'horlogerie sur scène symbolise pour lui «la situation de la tragédie».
«Le héros tragique est pris dans un réseau de causalités qui aboutissent au drame final»
Selon l'analyse du critique, le metteur en scène a voulu construire cette mécanique pour «mettre les héros dans une instabilité» et montrer qu'ils sont écrasés par quelque chose qui les dépasse.