Antigel a lancé sa 12è édition

Après des semaines d’incertitude, Antigel a lancé sa 12è édition. Comme cadre pour lancer les festivités, un lieu imaginé en seulement quelques jours afin de remplacer le Grand Central. 

Depuis près d’une semaine Antigel réunit public et artistes. Le festival s’est adapté à la situation et a transformé une contrainte en force. Avec les lumières de la rade pour témoin, les discours s’enchainent, saluant la ténacité de l’équipe d’organisation. Puis place à la fête et à la musique. Les sonorités d’Abidjan réchauffent cette soirée d’hiver. Mais ce qui fait la particularité de l’oasis c’est les conditions d’accueil que l’on n'avait pas vécu depuis bien longtemps. 

Antigel, une réinvention permanente

Un exemple réussi de la transformation d’Antigel en ces temps de pandémie qui accueille le public tous les week-end durant le festival au son des DJ d’ici et d’ailleurs. Mais pour les artistes aussi il a fallu s’adapter. Direction l’abri où le Genevois Yann Longchamp présente une performance aux cotés de l’artiste zimbabwéen Joshua Chiundiza. 

Travailler à distance, seule façon pour le duo de mettre en place les fondations de leur performance, mais un procédé laborieux pour des artistes qui souhaitent mêler leur culture respective. La présentation au public de cette création expresse fut intense et forte en émotions pour les deux artistes, quitte à en oublier le public autour.