Lambert Wilson: spectacle, son et lumière
L'artiste était l'invité du Geneva Show. Découvrez les moments marquants de ce grand entretien.
«La musique est plus forte que tout. C’est l’oxygène, je ne pourrais pas considérer la vie sans musique, c’est ce qui nous définit en tant qu’être humain. Et les musiciens sont plus humbles que les acteurs. C’est comme les danseurs, s’ils sont là, c’est qu’ils sont à leur place. S’ils sont excessifs, c’est qu’ils sont très doués. Alors que chez les acteurs, il y a des usurpateurs.»
«J’ai joué un rôle de guide suisse en 1981, au côté de Sean Connery, dans “5 jours ce printemps-là”», un des premiers films américains tournés en Suisse. «J’adore la Suisse. Je venais tout le temps ici en vacances car j’ai un ami ici. Mes madeleines sont suisses, c’est l’Omovaltine. Et j’aime énormément venir jouer ici car je trouve qu’il y a un très bon public. Et il y a un vrai goût pour la musique.»
«J’aime être dirigé et surtout être à disposition des réalisateurs, parce que je connais les gens qui ne le sont pas. J’attends encore le metteur en scène qui me mettra à nu, au sens figuré.
«Je ne suis pas un acteur proche du milieu du cinéma. J’aime jouer devant les caméras, mais je ne montre pas devant les familles du cinéma. Je suis très solitaire et je n’ai plus envie d’avoir une carrière mondiale. Mais maintenant, avec la plateforme, on peut venir vous chercher chez vous.»
«Je pense qu’ils ont une lucidité et une intelligence de la vie. Il faut être un peu bête pour ne pas avoir conscience de la cruauté et des injustices. L’humanité ne fait pas de progrès», raconte-t-il à propos du conflit en Ukraine.