Patrick Delarive: «Un roman transpire son auteur»

Promoteur immobilier bien connu, Patrick Delarive se lance dans l’écriture et publie son premier roman, «L’Extraordinaire mort du père d’Arno Morel». Un projet qui lui trottait dans la tête depuis longtemps.

«Les affaires ne sont pas terminées, mais je m'en distance, explique Patrick Delarive. Cela faisait six ans que j’étais sur ce livre, j’ai mis beaucoup d’énergie à l’écrire, surtout en 2020. Et j’ai découvert une nouvelle réalité.» Si le livre n’est pas autobiographique, «ce roman est inspiré d’une histoire vraie, il voyage à travers Paris, Genève, le Vatican, New-York, etc. Des endroits où je suis allé. Un roman transpire son auteur. Je me suis appuyé sur du vécu.» 

1'700 exemplaires déjà vendus

Tout est parti d’une chronique que Patrick Delarive écrivait dans Bilan, il y a quelques années. «En 2020, j’ai utilisé le temps libéré pour écrire.» Si le travail a été rapide, des teasers vidéo ont été diffusés et la suite se prépare sur les écrans. «J’ai signé il y a 15 jours une option sur les droits cinématographiques, on verra ce que cela donne, j’ai bon espoir.» Et en librairie, 1'700 exemplaires ont été vendus en Suisse romande. «Il y a quelque chose qui se passe. Du fait de ma carrière d’entrepreneur, j’ai une certaine visibilité, cela attire peut-être les curieux.»