Culture

Fanny Ruwet, casquettes non brodées

29.04.2022 19h43 Rédaction

L’humoriste belge se produit ce vendredi soir au Festival du rire de Genève, avant de revenir dans la cité de Calvin le 12 mai prochain au Carine-Théâtre. Elle nous parle du public suisse et de ses diverses facettes.

À 27 ans, Fanny Ruwet est partout. Depuis 2018, elle enchaîne les tournées, les chroniques sur France Inter, les apparitions dans la série Drôle sur Netflix et dans un podcast, «Les gens qui doutent». Elle s’est même autoproclamée Prix Nobel 2030 dans sa biographie Twitter. «Je vise vraiment ce Prix Nobel», répond-elle.

Toutes ces casquettes ne sont pas une contrainte pour la jeune humoriste: «J’ai peur du vide, j’ai peur d’avoir du temps libre, ça permet de faire des tonnes de choses.» Sa direction? «Ce sont des choses que je vis et je ne suis pas assez unique pour être la seule à avoir vécu ça. Un truc redondant dans mon spectacle, ce sont les moments où l’on ne se sent pas à sa place». Comme un air de Blanche Gardin. 

Elle est à l’affiche de la soirée «Stand-uppeuses», ce vendredi soir. «Il manque des femmes dans le milieu. Des humoristes comme Marina Rollman ont lancé une nouvelle vague, dans quelques années on espère atteindre la parité.» Le 12 mai prochain, elle jouera son spectacle «Bon anniversaire Jean», où la colonne vertébrale est une vrai-fausse invitation à un anniversaire, lors de son adolescence. C’est cadeau.