Philippe Morel, au bloc, sans blocage
L’ancien patron de la chirurgie viscérale aux HUG, aujourd’hui à la Clinique Générale-Beaulieau, mais aussi député au Grand Conseil (PLR), nous parle de sa passion pour la médecine, pour la mécanique, mais aussi de son inquiétude pour Genève. Extraits choisis de son grand entretien.
Pape de la chirurgie viscérale (c’est-à-dire entre le poumon et le bassin). Mais à la base, «je balançais avec la chirurgie cardiaque. Mais avec la technologie, une partie de la chirurgie cardiaque a disparu au profit de la cardiologie.»
L’opération la plus délicate? «Une greffe multi-organe. J’ai greffé six ou sept organes à cette patiente, qui est décédée dix mois après, suite à une infection. Il y a aussi eu une fois où j’ai greffé quelqu’un de ma famille.
Philippe Morel conduit un vrai Hummer, jaune. «C’est un cadeau que je me suis fait. Je suis allé dans un garage avec mon épouse après une journée difficile, je l’ai essayé et je l’ai acheté.» Philippe Morel est aussi «un motard amateur» et est l’heureux propriétaire d’une Harley Davidson.
«Quand je regarde le Genève de mes 20 ans et celui d’aujourd’hui, la situation s’est tendue. La vie nocturne s’est effacée. Et le sentiment de vouloir quitter Genève, c’est quelque chose que je n’ai pas connu.»