Culture

Frédéric Hohl, le sens de la fête

22.10.2022 10h00 Rédaction

Le directeur de Nepsa, du P'tit Music'Hohl et producteur de La Revue se confie dans un grand entretien (à retrouver en intégralité ici). Morceaux choisis.

1. L’art d’organiser

«C’est quelque chose qui m’a très vite intéressé, quand j’étais gamin à Disneyland, les attractions ne m’intéressaient pas, c’était ce qu’il se passait derrière, le côté organisationnel. En 2006, j’ai eu des billets pour la finale de la Coupe du Monde en Allemagne, je ne les ai pas utilisés. Je suis allé dans les fan zones pour voir comment les gens se comportaient.»

2. La Revue

«C’est magnifique, c’est un des derniers lieux où l’on ose dire pratiquement tout ce que l’on pense. Et cela fait plaisir de voir des gens qui sont consentants pour rigoler entre amis.»

3. Les Fêtes de Genève

À 30 ans, Frédéric Hohl était le patron des Fêtes de Genève. Une histoire de longue date. «Quand on était gamin, on avait honte des Fêtes de Genève. J’ai senti un sentiment de gêne, mais très fiers. C’était une sorte de Ferrari sans moteur. En discutant avec la police, je leur ai demandé si l’on pouvait organiser la Lake Parade, cela s’est fait.»

4. Faire la fête à Genève

«Je pense à mes neveux qui ont entre 25 et 30 ans et qui apprécieraient certainement avoir une vie comme moi quand j’avais leur âge. Genève est une ville morte. C’est dommage que les jeunes sont enterrés dans un ennui perpétuel. Chaque jour il y a une nouvelle annonce de fermeture.»