Culture

Au Grand Théâtre, une nouvelle saison sous l'influence des jeux de pouvoir

20.05.2023 17h33 Rédaction

Ce mardi, le Grand Théâtre de Genève présentait sa saison 2023-24. «Les Jeux de pouvoir» sont au programme.

Sous les lustres du foyer de l’institution lyrique, le Grâal se tient entre toutes les mains. 150 pages pour expliquer l’entier de la programmation du Grand Théâtre alliant opéra, ballet, concerts et récitals. Face au public, la direction de la grande maison déroule sa partition, au son du thème de la saison: les jeux de pouvoir, un refrain tellement actuel et pourtant si universel.

Les arts se multiplient

On note dans cette programmation un pas en avant dans le décloisonnement des arts, des genres et des normes. La plage, le volet innovatif de l’institution poursuit sur sa lancée tout comme le ballet dirigé depuis la saison dernière par Sidi Larbi Cherkaoui et qui se voit également confier pour la prochaine saison la mise en scène d’un opéra. 

Le critique Guy Cherqui souligne la complexité mais également la variété de cette programmation qui s’inscrit dans l’ADN défendu par Aviel Cahn depuis son arrivée en 2019. La conférence de ce mardi était également l’occasion de faire un point sur une double échéance pour 2026 avec le départ annoncé du directeur Aviel Cahn pour Berlin mais également une réfection complète de la mécanique de scène qui demandera le déplacement des productions dans d’autres salles du canton.

Et pour revenir aux jeux de pouvoir, le sujet de la répartition des tâches entre Ville et canton reste un enjeu de taille pour la gouvernance du Grand Théâtre. Un thème décidément ancré dans son temps.