Clap de fin pour « Andor », la série Star Wars préférée des critiques
Le personnage principal de la série "Andor", Cassian Andor, est campé par l'acteur mexicain Diego Luna (archives).
Photo: KEYSTONE/EPA/CAROLINE BREHMANSouvent qualifiée de 'meilleure série Star Wars' par la critique, la série télévisée 'Andor' revient mercredi pour une nouvelle saison, nourrie de livres d'histoire sur la guerre et les révolutions, selon son créateur Tony Gilroy. Ce sera cependant sa dernière saison.
Lancée sur Disney+ en 2022, cette superproduction a coûté plus de 645 millions de dollars pour ses deux saisons, d'après le magazine américain Forbes. Elle retrace les prémices de la rébellion contre l'empire galactique, sur les cinq ans conduisant au film 'Rogue One' (2016), à travers le parcours d'un de ses protagonistes, Cassian Andor (Diego Luna).
Loin de se concentrer sur son héros éponyme, 'Andor' explore les motivations et côtés obscurs des deux camps, suivant aussi bien l'architecte de la rébellion naissante campé par Stellan Skarsgard que les sbires de l'empire fascisant.
'Physiquement infaisable'
Initialement prévue pour cinq saisons, la série a été recalibrée pendant le tournage de la première, selon son créateur Tony Gilroy. A la signature du projet, 'je n'avais pas idée du volume de travail nécessaire [...] C'était physiquement infaisable', a-t-il relaté lors d'un passage à Paris.
Résultat, la deuxième fournée de 12 épisodes, diffusés à raison de trois par semaine, couvre une période de quatre ans jusqu'à 'Rogue One'. Elle s'avère 'beaucoup plus intense, plus complexe' que la première, assure Diego Luna.
Disney, qui a multiplié, avec plus ou moins de réussite, les films et séries télévisées Star Wars depuis le rachat de Lucasfilm en 2012, mise gros sur la saga pour attirer des abonnés à sa plateforme.
Son plus gros succès intergalactique sur le petit écran, 'The Mandalorian', aura droit à une déclinaison en salles en mai 2026. Mais pour nombre de critiques, 'Andor', plus sombre, plus politique et plus réaliste, sort du lot.
La deuxième saison se penche plus particulièrement sur le thème de la propagande, à travers le sort tragique du peuple d'une planète nommée Ghorman, pour laquelle il a fallu 'imaginer une civilisation entière', avec son économie, sa langue, sa culture, sa garde-robe et son esthétique.
/ATS