Delphine de Candolle: «la littérature n’est que le reflet du monde»

466 livres sont sortis lors de cette rentrée littéraire. La Société de Lecture (SDL) convie cette année encore plusieurs auteurs suisses et français à des rencontres avec le public.

Chaque année, la rentrée littéraire marque le paysage culturel. «C’est toujours une excitation car on découvre des nouveaux auteurs, il y a des auteurs confirmés, il y a plein de thématiques confirmées, c’est toujours une grande joie», s’exclame la directrice de la Société de lecture Delphine de Candolle. 

«Le livre perdure comme média»

Une nouvelle saison commence -en anglais- ce lundi à la SDL, avec Georgi Gospodinov, le Bulgare le plus traduit au monde. Le lendemain, c’est directeur du Festival de Cannes, Thierry Frémaux, qui lancera la saison de conférences en Français. On retrouvera également Michel Pastoureau ou encore Laetitia Casta. Pour construire ce programme, Delphine de Candolle a «une carte blanche totale, en fonction de (mes) coups de coeur, de recommandations d’écrivains, d’amis et d’auteurs.» Une instagrameuse, Glucose Goddess, viendra le 3 novembre prochain. Ses posts décrivent des expériences de vie autour du sucre.

Installée depuis 1818, la SDL se diversifie avec un programme jeunesse et même des ateliers Yoga. «C’est toujours impressionnant pour le public de rentrer dans cet hôtel particulier du XVIIIe siècle, mais en même temps, ce qui s’y passe à l’intérieur est le reflet du monde d’aujourd’hui, détaille Delphine de Candolle. Il  y a 14 cercles de lecture, donc on parle des enjeux sociétaux actuels et la littérature n’est que le reflet du monde intime, intérieur et collectif.» À ce propos, la directrice se réjouit de l’émergence des nouveaux formats autour de la littérature: «Quand on voit cet engouement de jeunes instagrameurs, ça montre que le livre perdure comme média.»

Les conférences sont accessibles aux membres et non-membres, sous réserve de place disponible.