Devant les Nations Unies, des danses «pour la vie»
Deux danseurs se sont produits ce midi sur la place des Nations. Une performance pour les otages du Hamas, mais aussi pour les civils à Gaza.
Dans l’ombre de la chaise cassée, deux danseurs occupent l’espace. Dalia Esterer et Antonio Perujo performent pour la vie des otages, mais aussi pour la paix dans le monde. Devant les Nations Unies, chaque mouvement symbolise l’importance de ce sujet. «Je danse pour les otages. Il y a un silence des médias par rapport à eux. Je danse aussi pour la liberté, la vie, et arrêter les manifestations haineuses», explique Dalia Esterer.
Les deux danseurs travaillent sur cette chorégraphie depuis février dernier. L’idée vient de Dalia, Antonio a lui été conquis par le message derrière ce projet. «J’ai accepté de travailler sur cette création pour avoir un message d’amour global. Il faut vraiment que l’on arrête de ce taper dessus pour des choses qui se sont passées il y a des millénaires. Il faut que l’on avance ensemble.»
Une foule compacte est venue admirer la chorégraphie. La plupart saluent la performance, non sans émotion. «C’était très touchant, très expressif», commente une jeune femme. «Quand les mots se perdent, la danse prend la place et c’est fort», ajoute une jeune maman. 381 jours après l’attaque du 7 octobre, une soixantaine d’otages seraient encore entre les mains du Hamas.