Geneva Camerata: «Nous brisons tous les codes»
Vendredi, le Geneva Camerata fait son retour sur la scène du Victoria Hall avec «La Danse du Soleil». Un spectacle où les musiciens jouent sans partition… et en dansant. Son directeur musical David Greilsammer nous en dit plus.
«C’est vraiment un spectacle particulier, parce qu'on n’a pas l’habitude de voir un orchestre jouer par cœur, sans partition, et surtout… en dansant!» explique d'emblée David Greilsammer.
Le Geneva Camerata brise les codes de la musique classique. «Toutes les traditions sont remises en question, c’est vraiment table rase», affirme son directeur musical. Le spectacle met en scène trois œuvres majeures: la Symphonie n°40 en sol mineur de Mozart, Le Bourgeois Gentilhomme de Lully, et Rise de Barblina Myrons, une composition spécialement commandée par l’orchestre.
Depuis sa création, La Danse du Soleil a tourné à travers le monde et reçu les éloges du New York Times, qui l’a classé parmi les plus beaux spectacles de musique classique. «Chaque représentation est une découverte, autant pour le public que pour nous», confie David Greilsammer.
Une identité mêlant les arts
Le Geneva Camerata ne s’arrête pas là. Le 6 avril, l’orchestre proposera Skate Park Sinfonie au BFM, mêlant musique et sports urbains. Puis, le 15 avril, Big Bang Theory investira le Théâtre de Carouge. «C’est notre identité aujourd’hui: créer des rencontres entre musique, danse, théâtre, mais aussi jazz, électro ou rap», souligne le chef d’orchestre.
Pour les amateurs de spectacles hors normes, il reste encore quelques places pour La Danse du Soleil ce vendredi au Victoria Hall.