Guitare en Scène, le festival qui monte sans changer d’âme
Du 16 au 19 juillet, Saint-Julien-en-Genevois vivra à l’heure de la guitare. Jacques Falda, directeur du festival Guitare en Scène, détaille une programmation éclectique et ambitieuse, entre légendes du rock et jeunes talents.
Le plus petit des grands festivals. Voilà comment résumer l'âme de Guitare en Scène. Une jauge de 5'000 personnes et une programmation digne des festivals de grand calibre. «On est vraiment fiers», confie Jacques Falda. Le directeur de Guitare en Scène peut l’être. Pour cette 17e édition, le festival de Saint-Julien-en-Genevois aligne Simple Minds, Stereophonics, Carlos Santana, Dream Theater et une foule d'autres. Quatre soirées, quatre couleurs, un seul mot d’ordre: la guitare dans tous ses états.
Le mercredi, ce sera la new wave avec Simple Minds, pour la première fois chez nous », précise Jacques Falda. Jeudi, place à une soirée internationale: «Wolfmother (Australie), Nadasurf (États-Unis), et surtout Stereophonics (Pays de Galles). Ils ne jouent que des stades. Là, ils seront chez nous!» Une fierté, fruit d’un long travail: «On ne signe pas Stereophonics comme ça.»
« On ne signe pas Stereophonics comme ça. » – Jacques Falda
Le vendredi reste fidèle à l’ADN du festival. «C’est du pur GES avec Steve Vai, Joe Satriani et Dream Theater au complet, avec le retour de Mike Portnoy à la batterie.» En ouverture, un nom local : Mathéo Moncouzeau. «C’est la nouvelle star saint-juliénoise de la guitare. Il fait des choses hors du temps.»
La dernière soirée s’annonce festive avec le retour de Carlos Santana. Il partagera l’affiche avec Nick West et Orianthi. Cette dernière fera là sa première date en France. «Ça fait des années qu’on essaie de la faire venir. C’est finalement allé très vite, son manager voulait absolument qu’elle joue chez nous.» Une jam session pourrait naître sur scène. «La femme de Carlos est proche d’Orianthi et de Nick West… J’espère les convaincre autour d’un bon vin», sourit Jacques Falda.
Autre nouveauté: un espace VIP. «On monte en gamme, mais la jauge reste à 5'000. C’est important. On veut rester le plus petit des grands festivals.» Une montée en gamme nécessaire, notamment pour le public suisse, qui représente «plus de 30% des spectateurs.»
Enfin, les tremplins restent un pilier du festival. «Plus de 300 candidatures. Trois groupes joueront en ouverture, un chaque soir. Le gagnant aura un cachet, et on essaiera de produire un album avec lui.» Un programme, bien plus qu'alléchant.