La danse pour contrer le mal de la ville
Voilà un remède contre la dureté de la ville et du quotidien: la danse, folle, en boîte de nuit. L’artiste Anton de Macedo nous présente son exposition, «L’éternité en 120 BPM», entre poésie et dessin à la galerie Papier Gras.
«Cette ville, tout ce béton, tout ce bruit, ça peut être oppressant certains jours, raconte Anton de Macedon. C’est pour m’amener ensuite à cette sortie en club, pour écouter de la musique et danser. Il y a une libération du langage du corps, mais aussi des moments d’introspection que l’on peut avoir sur la musique électronique». Dans «L’éternité en 120 BPM», qui est à la fois une exposition et un livre, il décrit d’un côté le boucan de la ville et de l’autre le «voyage» de la musique techno. «Sa particularité, c’est cette manière de danser seul. C’est un continuum, sans début ni fin. C’est quelque chose qui me permet de plonger plus profondément dans la musique comme dans des choses qui se passent en moi. Je pense qu’on oublie trop souvent le langage du corps.»
Des images générées par l'intelligence artificielle
En plus de la poésie, le livre est ponctué de nombreux dessins très épurés voire enfantins. Une direction artistique qui suit le sens de l’objet, en tissu. En parallèle, l’artiste va présenter prochainement «3038», un livre où l’on découvre des images générées par l’IA. «Le photographe Paul Hegi avec qui j’ai fait ce projet est fasciné. Il pense que l’on est à un moment similaire à celui où la peinture a été remplacée par la photographie et que les portraitistes ont dû se réinventer.» Ce livre sera à découvrir en février prochain