Laurent Deshusses, tant mieux
Le comédien est à l’affiche de la 129e Revue genevoise. Il nous raconte les dessous de cette édition et comment elle est liée à son identité genevoise.
«Les gens nous disent qu’ils ont adoré. C’est quelque chose que l’on sent. On revient de très loin: on est presque 40 ensemble, ce n’est pas évident.»
«Quand c’est trop politique on nous le reproche. Et là il y en a peu, et on nous dit qu’il n’y en a pas assez. Moi ce n’est pas ma tasse de thé les politiques. Je les vois plutôt du côté fictif. Il faut que je trouve un personnage chez un politique, puis que je raconte une histoire.»
«On me dit souvent que la Revue est un truc poussiéreux. C’est vrai que parfois, les gens de droite ont plus d’humour. Je trouvais que les gens de droite se marraient plus d’eux-mêmes. Mais la revue c’est comme un vieux vinyle: on se dit c’est fini, et le vinyle ça revient à la mode»
«Je suis un genevois de la campagne, mais catholique. Genève est une ville formidable qui a toujours accueilli les gens. Il y a ce côté un peu latin. Il y a beaucoup de choses qui sont mieux maintenant, ce n’était pas mieux avant. J’adore cette petite ville, qui est finalement assez grande. Et puis ce lac, tellement agréable.»
«On ne l’enlèvera pas. Je suis toujours surpris (que le sketch du boulanger, des Gros cons) continue à marcher. C’est un humour absurde. Il n’y avait pas de message. Je m’attends à ce que ce sketch soit retiré. Il y a des choses qui me dépassent complètement».