Culture

Le CO de Pinchat fête ses 60 ans autour d'une journée de retrouvailles

27.05.2025 19h55 Rédaction

pinchat

Le Cycle d’Orientation de Pinchat souffle ses 60 bougies. Une fête ouverte à tous aura lieu le samedi 14 juin. Une occasion rare de faire vivre une mémoire collective, entre hommage, festivités et transmission.

Pinchat, 1964. Le Grand Conseil vote à l’unanimité la création du premier Cycle d’Orientation mixte de Genève. 60 ans plus tard, ce lieu emblématique de l’enseignement secondaire genevois célèbre son jubilé avec une grande fête le 14 juin. «On s’y prépare depuis plus d’un an », confie Paul Schlatter, doyen de l’établissement et organisateur des festivités.

Le programme de samedi se veut riche et intergénérationnel: rallye, matchs de volley, expositions d'anciens et d’élèves actuels, productions filmiques, concerts et tables garnies. «On veut que tout le monde se retrouve. Ceux qui y sont passés, ceux qui y travaillent aujourd’hui, tous les visages de Pinchat », poursuit le doyen.

CO Pinchat, réservoir de stars

Parmi les anciens élèves, quelques noms bien connus, nous révèlent le directeur du CO Pinchat Alain Basset. Michel Pont, ex-entraîneur adjoint de la Nati, Luc Barthassat et Anne Hiltpold, tous deux conseillers d’État au cours de leur carrière, l’écrivain Joël Dicker ou encore le footballeur Johan Djourou. Tous ont foulé les couloirs mythiques de Pinchat. «On a gardé leurs carnets… mais on ne peut rien dire sur les notes ! », sourit Alain Basset, directeur du Cycle – et lui-même ancien élève de la promotion 1975-78.

Ému, il confie le plaisir particulier que représente pour lui cet établissement: «Il n’a presque pas changé, c’est un peu vintage. Diriger un lieu où l’on a été élève, c’est une surprise, mais aussi une grande fierté.»

Ce cycle d'orientation incarne aussi une avancée marquante, puisqu'il fut le premier à accueillir filles et garçons sous le même toit au secondaire I. Une innovation alors portée par André Chavanne, figure centrale de l’école genevoise, et approuvée en 1964 par un vote unanime au Grand Conseil. «Probablement le seul cas de ce type », souligne Alain Basset.

Enfin, une invitation symbolique a été lancée à celui qui fut le tout premier directeur de l’établissement – toujours vivant. Une manière de boucler la boucle, tout en continuant de transmettre. Et pour que la fête soit parfaite, les organisateurs n'attendent plus qu'une seule chose: le beau temps.