Culture

«Le comte foudroyé», un roman pour parler amour et faux-semblants

12.07.2023 18h49 Céline Argento

Francisco

Pour l’été, voici une lecture qui nous plonge dans l’Espagne du 20e siècle, en 1923. «Le comte foudroyé» de Francisco Arenas Farauste raconte une histoire de coup de foudre, mais surtout, de faux-semblants.

En 1923, Espagne. Un comte désargenté doit épouser une fille de bonne famille, comme le veulent les traditions de l’époque. Mais un beau jour, le fameux comte tombe éperdument amoureux d’une jeune femme qu’il voit sur un banc. Cette dernière va disparaitre. Le comte laissera tout tomber pour tenter de la retrouver en Europe.

Voici l’intrigue de l’auteur Francisco Arenas Farauste, dans «Le comte foudroyé» chez 5 sens éditions. Bien loin d’être une histoire romantique, le récit nous emmène aussi à la rencontre d’autres personnages charismatiques voire caricaturaux, comme ce chef d’industrie, notant tous les travers de la société pour les corriger chez lui, et ainsi, dominer et réussir. 

Vivre dans l'illusion 

Ce livre raconte surtout pour l’auteur, l’illusion de ce que nous vivons au quotidien: «À l’heure où l’on rencontre ses compagnons sur internet, où est le coup de foudre ? Cela apporte une réflexion sur l’illusion, le fait que l’on sort avec quelqu’un que l’on a jamais rencontré et avec qui nous avons discuté quatre heures en ligne. Avec les réseaux, on romance sa vie, et on finit par y croire». 

Une écriture rapide, nous faisant sauter de scène en scène, comme au cinéma, avec humour: «J’écris pour le plaisir, je ne suis pas écrivain. D’une façon générale, la littérature se prend trop au sérieux. Donc j’aime enjouer les choses.» 

Trilogie 

Ce livre est une trilogie, avec le thème des illusions, sans que les histoires se suivent pour autant. Le deuxième tournera autour du mensonge, et d’un personnage qui s’y complait, sa vie étant dès lors plus confortable. Le dernier raconte un homme qui décide de sortir de l’illusion. 

«Le comte foudroyé», un livre à emporter dans vos valises, «ou pour caler des armoires» rappelle l’auteur, non sans humour.