Culture

Le tablier inférieur du Pont Butin accessible au public

09.09.2024 07h20 Martin Esposito

Pour les Journées du patrimoine, cette partie peu connue du plus grand pont du canton a été ouverte. 

Au-dessus il y a les voitures, en dessous il devait y avoir un train. À l’origine, le plus grand pont du canton devait relier Cornavin à la gare des Eaux-Vives. Mais la crise des CFF a poussé la compagnie à revoir ses plans et à privilégier le Viaduc de la Jonction. Pourtant, les travaux de l’ouvrage avaient déjà commencé lorsque ce changement de cap a été décidé. En 1927, quand le Pont Butin est inauguré, il garde ses deux tabliers.

Cette partie, inaccessible au public, permet à l’électricité, au gaz ou encore à la fibre optique d’enjamber le Rhône. C’est ce qu’ont pu découvrir les nombreux visiteurs venus admirer l’ouvrage. «C’est impressionnant», commente Jeanne. «On a le vertige», glisse Élisabette.

«C’est encore plus beau la nuit»

 Au-delà des arches, c’est la vue sur le Rhône qui impressionne les visiteurs du jour. «C’est juste magnifique», s’exclame Georges. Mais pour Philippe, venu plusieurs fois ici durant son enfance, «ce n’est pas le meilleur moment. C’est encore plus beau la nuit tombée, on se croirait dans un château.»

Le tablier inférieur abrite aussi la soufflerie de l’HEPIA, restée fermée au public ce samedi. Quant au pont, il ne sert pas qu’aux voitures. L’an prochain, il accueillera une étape des championnats du monde de sauvetage.