Loudest Silence, une chorégraphie qui réinvente le silence
Créée à Berne en 2024, la chorégraphie de Tamara Mancini explore le dialogue entre mouvement et silence. Lauréate d’un appel à projet, la pièce se réinvente pour une nouvelle version présentée au Théâtre du Loup les 11 et 12 mars.
Sur la scène du Théâtre du Loup, Tamara Mancini et ses danseurs peaufinent les derniers ajustements de Loudest Silence. Créée à Berne en 2024, cette chorégraphie explore un parallèle audacieux entre l’énergie du clubbing et l’introspection de la méditation.
«C’est intéressant de jouer entre ces parallèles, les silences, le clubbing, la danse», confie la chorégraphe, qui ne se contente pas de diriger. Elle danse également. Un défi qu’elle revendique: «Des fois, j’ai besoin de sortir pour la voir de l’extérieur, mais il manque toujours quelqu’un. Des fois, j’ai besoin d’être à l’intérieur pour comprendre en tant que chorégraphe.»
Lauréate d’un appel à projet des festivals Groove’N Move et C’est déjà demain, Loudest Silence continue d’évoluer. «On l’a reprise, adaptée, pour resecouer les choses, la réinventer. Il y a une nouvelle énergie et des choses qui ont évolué», explique Tamara Mancini.
Trois jours de répétitions pour retrouver l’essence de la pièce et l’ajuster à l’instant présent. «On a l’impression que dans ce monde, on ne peut s’exprimer que par la parole, mais il y a beaucoup de choses que l’on ne peut pas dire avec les mots. Dans la danse, chacun peut raconter sa propre histoire.» Loudest Silence, à découvrir les 11 et 12 mars au Théâtre du Loup.