Culture

Michaël Gregorio: «Je me suis construit un véritable terrain de jeu»

15.11.2023 20h22 Rédaction

Le chanteur et imitateur présentera son spectacle «L’odyssée de la voix» le 2 mars prochain à L’Arena. De passage à Genève, il nous parle de sa préparation, mais aussi de son rapport avec la Suisse

La voix, la musique et le cinéma, voilà les trois piliers du nouveau spectacle de Michaël Gregorio, «L’odyssée de la voix». Si l’ADN de ses précédents spectacles est bien là, il n’y a pas que ça. L’artiste a voulu rendre hommage, d’une certaine manière, au cinéma: «Il y a ma voix naturelle, ma voix transformée, mais aussi des sketchs, des films que l’on a tournés. Élodie Frégé et François-Xavier Demaison me font l’immense honneur d’être dans les films de spectacle. Je me suis construit une espèce de véritable terrain de jeu, c’est beaucoup de bonheur.»

Un spectacle quasiment unique au monde et qui aborde une large palette musicale. Mais Michaël Gregorio le reconnaît: «j’adorerais être meilleur en beat box.»

Derrière ce spectacle, il y a surtout le talent vocal de l’artiste. «Quand je faisais du théâtre au lycée, j’ai pris conscience que je pouvais jouer avec ma voix, la modifier. Je réalise qu'elle est véloce et qu’elle peut me donner une contenance», raconte Michaël Gregorio. Pour travailler sa voix et ses imitations, il met l’accent sur les vocalises avant de monter sur scène. «Par rapport à un chanteur, je vais vocaliser en fonction de mes résonateurs. Comme j’utilise ma voix de tête et la voix pleine, je vais vocaliser les deux voix. Je vais aussi déplacer la voix pour vocaliser une autre partie de la voix.» Et pour garder sa voix durant toute la tournée, Michaël Gregorio a ses secrets: dormir le plus possible, faire attention à son alimentation et ne pas chanter en dehors des spectacles.

«À chaque fois, il y a un très bel accueil du public»

Chanteur, imitateur, acteur, Michaël Gregorio a plusieurs casquettes qu’il intègre toutes à son spectacle. Car son show est aussi une performance scénique et physique. Pas sportif à la base, il a dû s’y mettre pour tenir le rythme. Ses inspirations dans son art? «Il y a en tellement. Ça va de Thom Yorke à Freddie Mercury en passant par Chaplin, Bowie ou encore Barcella.»

Le 2 mars prochain, il se produira à l’Arena. Pour ce Mulhousien de naissance, la Suisse est une destination bien connue. «Quand j’entends la Suisse, je vois le Paléo Festival, le Théâtre de Beausobre à Morges. D’ailleurs, en dehors de Paris, Morges est, je pense, la ville où j’ai le plus joué. J’adore aussi le Théâtre du Léman, L’Arena de Genève, mais aussi Montreux. À chaque fois, il y a un très bel accueil du public, donc nous avons un joli lien.»