Mischa Aznavour: «À chaque instant de nos vies, il y a une chanson d’Aznavour»
Le 11 décembre prochain, le ciné-concert «Aznavour Célébration» célèbrera le centenaire de l’immense chanteur disparu en 2018. Son fils Mischa est notre invité.
Le ciné-concert Aznavour Célébration rendra hommage le 11 décembre à l’Arena à Charles Aznavour à travers ses chansons intemporelles, telles que «La Bohème» ou «Emmenez-moi», et des extraits de films projetés sur écran géant. Accompagné par 70 musiciens, ce spectacle célèbre l’héritage musical et cinématographique de Franck Sinitra français. Un hommage, alors que le chanteur aurait dû fêter cette année ses 100 ans. «Et il n’aurait jamais voulu arrêter», glisse son fils Mischa.
Directeur artistique de ce spectacle, Mischa Aznavour dit «y avoir mis tout son cœur, toute mon originalité et toute ma poésie, ma folie». Ce spectacle sera particulier puisque Genève était une ville très appréciée par Charles: «Il disait que c’était une ville tendre. Il aimait beaucoup Genève.»
«Il faisait tout avec amour»
Cinq ans après sa mort, Charles Aznavour illumine encore les regards. «Il y a beaucoup d’émotion. À chaque instant de nos vies, moments de joie comme peines de cœur il y a une chanson d’Aznavour», souligne son fils. Mais il n’y a pas eu que les chansons, Aznavour a été un grand acteur, des passages seront rappelés lors du spectacle. «Mais il faisait tout avec amour», ajoute Mischa.
Interrogé sur le biopic, «Monsieur Aznavour», Mischa fait l’éloge de Tahar Rahim et des acteurs. « Mon beau-frère, Jean Rachid Kallouche, Éric Altmayer et Mehdi Idir ont vraiment fait un grand travail», salue-t-il.
«Je pense que mon père m’aimait bien, confie-t-il. Je pense que je lui faisais penser à son père qui s’appelait aussi Mischa et qui avait une certaine folie comme moi. Mon père a toujours aimé que je sois un peu un dandy, un poète et que je vive ma vie sans trop me poser trop de questions.» Il fait l’éloge d’un père quand même présent et très aimant. De son côté, le fils admirait chez le père la combativité: «Rien ne pouvait l’arrêter en fin de compte.»