Plus de 500 propositions à découvrir lors de la Fête de la musique
Pour cette 34e édition, l’événement sort de ses quartiers traditionnels pour investir cinq zones du centre-ville, avec une volonté claire de décentralisation.
Laurent Marty, coordinateur de la manifestation, souligne cette nouveauté marquante: «On l’avait déjà tenté, mais là, on a en effet fait hors le quartier central que tout le monde connaît : les Bastions, la Vieille-Ville, le quartier des Tranchées. On va aller un petit peu plus loin.» Des scènes seront ainsi installées au Spot, près du cimetière des Rois, au Parc La Grange et au théâtre de l’Orangerie. Objectif: mieux répartir le public, souvent concentré au cœur de la ville.
Autre accent de cette édition: la participation. Karaokés, blind tests, concerts interactifs… le public est invité à chanter, notamment dans la cathédrale lors d’un requiem participatif samedi. Une scène 100% durable fonctionnera grâce à des vélo chargeurs, permettant à chacun de pédaler pour alimenter l’événement. «C’est le cycloton. L’énergie créée permet d’avoir des concerts électrifiés», précise Laurent Marty.
Maïro en tête d’affiche
Côté programmation, les artistes locaux sont à l’honneur, avec un soutien renforcé aux musiciens professionnels. «Une plus grosse enveloppe a été allouée cette année», explique le coordinateur, saluant un processus développé en concertation avec les milieux concernés.
Enfin, la parité est aussi au rendez-vous, avec une répartition quasi parfaite entre hommes, femmes et autres genres dans les programmations de musique actuelle et classique. Les plus jeunes ne sont pas oubliés, avec de nombreux ateliers et le retour de la méga boom. «Ce sera plutôt sympathique, pas des volumes excessifs», rassure Laurent Marty. La fête est lancée.