Genève

Un nouveau statut pour la Fondation du Grand Théâtre de Genève

23.11.2022 18h12

Un nouveau statut pour la Fondation du Grand Théâtre de Genève

L'exécutif de la Ville de Genève a adopté mercredi le nouveau statut de la Fondation du Grand Théâtre de Genève (FGTG). Cette révision vise à clarifier la gouvernance de l'institution (illustration).

Photo: KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI

L'exécutif de la Ville de Genève a adopté mercredi le nouveau statut de la Fondation du Grand Théâtre de Genève (FGTG). Cette révision vise à clarifier la gouvernance de l'institution. Elle doit être validée par le Conseil municipal, puis il reviendra au canton de se prononcer.

La FGTG reste une fondation de droit public autonome, a indiqué la Ville de Genève. En tant qu'organe de surveillance, l'exécutif municipal ne pourra plus siéger au Conseil de fondation, dont la taille passe de quatorze à neuf membres. Le nouveau statut simplifie les mécanismes d'approbation en matière financière et prévoit un suivi plus méthodique dans le cadre de la subvention de la Ville.

Un employeur unique

L'engagement des membres de la direction et des cadres de l'institution reviendra au Conseil de fondation. La révision doit aussi permettre à la FGTG de devenir l'employeur unique de tout le personnel travaillant au Grand Théâtre, alors qu'une partie est engagée par la Ville de Genève, ce qui pose des problèmes de gestion et d'inégalité de traitement dénoncés par la Cour des comptes.

Le nouveau statut pose des bases claires pour encadrer les négociations à venir entre partenaires sociaux en vue de l'unification du statut du personnel, relève la Ville de Genève. Les 'droits acquis' du personnel municipal resteront en vigueur pour une durée qui sera fixée par le futur statut du personnel de la FGTG.

Pas de municipalisation

Interrogé par la Tribune de Genève, le conseiller administratif Sami Kanaan, en charge de la Culture, indique que les conséquences d'un transfert du personnel de la Ville vers la FGTG seront étudiées, tout comme celles d'une municipalisation. 'Mais je suis convaincu que cette option n'est pas réaliste', relève-t-il.

Selon le magistrat, l'enjeu n'est pas de péjorer les conditions de travail ni de faire des économies. 'Si vous regardez, aucune autre institution autonome des arts de la scène n'emploie du personnel municipalisé', explique-t-il, en prenant pour exemples la Nouvelle Comédie, le Théâtre de Saint-Gervais et le Pavillon de la danse.

/ATS