Culture

Yves Matthey: «À l’époque, le foot se vivait comme une aventure»

14.03.2024 19h11 Rédaction

Dans «Servette, mon enfance», Yves Matthey revient sur son histoire avec le Servette FC. Une vingtaine de personnalités genevoises, anciens joueurs du club ou non, témoignent de leur rapport au club Grenat.

C’est l’histoire d’un enfant au Stade des Charmilles et des souvenirs du Servette FC. 90 minutes de nostalgie à retrouver au Cinelux dès ce jeudi soir avec «Servette, mon enfance». «Je découvre ce stade lorsque j’ai sept ou huit ans, lors d’un Servette-Winterthour, 3 à 1 score final. Je suis tombé tout de suite amoureux du football, de Servette et je crois qu’au fil des années, j’ai toujours voulu faire quelque chose sur le club», raconte Yves Matthey. 

Un film «nostalgique»

Dans son film, de nombreux personnages genevois témoignent, comme Joko Pfister ou Jean-Luc Bideaux. «Ce sont des gens qui ont tous le point commun d’être des fans du Servette, ajoute-t-il. Il y a un côté romantique, à l’époque le foot se vivait comme une aventure et certains joueurs restaient dix ou quinze ans dans le même club. Je pense qu’il y a aussi un devoir de transmission. Les jeunes peuvent être intéressés par ce qui les a précédés.»

Pour Yves Matthey, le football a beaucoup changé, notamment en se professionnalisant. «Il y a moins de contacts entre les joueurs et le public. À l’époque, le petit muret des Charmilles donnait une proximité avec les spectateurs. Mais le Servette d’aujourd’hui me fait rêver, car c’est une vraie équipe, avec une véritable solidarité. Ce sont des vrais combattants.» Mais retour au film, dont les séances pour la fin de semaine sont d'ores et déjà complètes. «Je pense que le fait que Servette marche bien donne aux gens l’envie de venir au cinéma voir ce film, nostalgique et un peu historique», glisse le réalisateur. Il reste quelques places pour les séances de la semaine prochaine.