Économie

Adidas: trimestre solide mais la marge annuelle est revue en baisse

10.11.2021 09h41

Adidas: trimestre solide mais la marge annuelle est revue en baisse

Photo: KEYSTONE/DPA/GERALD MATZKA

L'équipementier sportif allemand Adidas, en forme au troisième trimestre, a néanmoins abaissé mercredi sa prévision de marge brute annuelle en raison des coûts importants liés aux perturbations dans les chaînes d'approvisionnement.

La marge brute devrait atteindre sur l'année une fourchette entre 50,5 et 51%, contre 52% visés auparavant, selon un communiqué. Lors du troisième trimestre, le bénéfice net hors impact positif de la vente de la filiale Reebok a lui reculé de 10% à 479 millions d'euros (506,1 millions de francs) mais l'objectif annuel a été maintenu.

En août, l'équipementier a annoncé avoir cédé pour 2,1 milliards d'euros sa filiale Reebok, qui cumulait les problèmes, à la société américaine Authentic Brands Group (ABG).

Du fait de la revalorisation des droits liés à la marque dans le bilan, Adidas peut afficher un gain net exceptionnel de 402 millions d'euros à fin septembre, portant le résultat part du groupe du trimestre écoulé à 960 millions d'euros.

L'environnement de marché difficile en Chine, les effets de confinements liés au covid-19 dans la région Asie-Pacifique, obligeant à fermer des usines au Vietnam pendant plusieurs semaines, et les perturbations mondiales dans la chaîne d'approvisionnement, ont amoindri les ventes du trimestre d'environ 600 millions d'euros, estime le groupe.

Le chiffre d'affaires entre juillet et septembre pour la marque aux trois bandes a atteint au final 5,7 milliards d'euros, en hausse de 3% sur un an, et une progression de 20% pour l'année 2020 est toujours visée.

Adidas s'en est au final bien sorti sur les mois d'été 'dans un environnement difficile tant du côté de l'offre que de la demande', commente Kaspar Rorsted, président du directoire, dans ce communiqué.

La croissance à deux chiffres des ventes dans les zones en EMEA (Europe-Moyen-Orient-Afrique), Amérique du Nord et en Amérique latine 'montre la forte demande pour nos produits', alors que 'dans le même temps, nous devons faire face aux goulots d'étranglement de la chaîne d'approvisionnement 'dans le monde entier, ajoute le patron danois.

/ATS