Économie

Bond des investissements étrangers en Suisse l'année dernière

15.05.2025 08h16

Bond des investissements étrangers en Suisse l'année dernière

Les investissements directs étrangers en Suisse ont considérablement augmenté en 2024, passant de 89 à 111 en un an, précise un communiqué diffusé jeudi. Cette progression semble s'inscrire dans une tendance, puisque les projets étaient au nombre de 58 en 2022.

Photo: KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI

Alors que l'Europe peine à convaincre, la Suisse séduit de plus en plus les investisseurs étrangers. Les projets ont ainsi augmenté de près d'un quart (24,7%) sur un an en 2024, selon une étude publiée jeudi par le géant de l'audit et du conseil EY.

Les investissements directs étrangers en Suisse ont considérablement augmenté en 2024, passant de 89 à 111 en un an, précise un communiqué diffusé jeudi. Cette progression semble s'inscrire dans une tendance, puisque les projets étaient au nombre de 58 en 2022.

Les Etats-Unis ont fortement contribué à la progression enregistrée l'année dernière, en témoignent les 27 projets recensés, ce qui représente une envolée de 69% et la création de 131 emplois. Le pays de l'Oncle Sam est désormais le plus grand investisseur sur territoire helvétique, derrière la France et l'Italie. Les entreprises allemandes ont pris le chemin inverse, réduisant drastiquement (-41%) les projets à 14, pour 123 emplois crées.

Les sociétés suisses ne sont pas en reste et accentuent leur présence sur le Vieux Continent. En 2024, les investissements helvétiques en Europe se sont enrobés de 4,7% à 247, ce qui a permis d'y créer 11'872 emplois, selon le décompte de l'European Attractiveness Survey. La France (57 projets pour 1149 emplois), l'Allemagne (47 projets, 4426 emplois) et le Royaume-Uni (22 projets, 611 emplois) figurent dans le trio de tête.

La Suisse est ainsi le sixième investisseur en Europe, un classement dominé par les Etats-Unis (942 projets et 58'144 emplois).

Malgré cela, les investissements étrangers en Europe se sont tassés l'année dernière de 5% à 5388 projets.

Pour établir son étude, EY ne prend en considération que les investissements créateurs d'emplois et exclue ainsi les opérations de fusions-acquisitions et les placements en portefeuille.

/ATS