Économie

Fort rebond du marché de l'emploi en 2021 (étude)

13.01.2022 07h41

Fort rebond du marché de l'emploi en 2021 (étude)

Photo: KEYSTONE/ANTHONY ANEX

Le marché de l'emploi a retrouvé de la vigueur en 2021, après avoir été percuté de plein fouet l'année précédente par la pandémie de coronavirus. Le manque de main d'oeuvre qualifiée dans certains secteurs a un impact sur les salaires.

Les chiffres compilés par Von Rundstedt démontrent 'à quel point l'économie et le marché du travail se sont bien rétablis en 2021, après le choc de la pandémie de coronavirus en 2020', a indiqué jeudi le spécialiste du reclassement, qui a interrogé 185 sociétés.

Le cabinet, qui aide les entreprises à reclasser leurs employés après un plan de licenciements, a constaté que seulement 23% des suppressions de postes ont été prononcées dans le cadre d'une restructuration, comparé à 43% en 2020.

Avec respectivement 32% et 31%, ce sont surtout les cadres et les cadres dirigeants qui ont été le plus concernés par des licenciements en 2021, suivis plus loin par le personnel qualifié (27%) et la direction (10%).

Par tranche d'âge, ce sont les 40-50 ans qui sont le plus exposés, suivis des plus de 50 ans et ensuite des 30-40 ans.

Les salariés ayant perdu leur emploi ont cependant mis moins de temps pour retrouver un nouveau poste, la durée de prospection reculant de 6,9 mois en moyenne en 2020 à 5,3 mois l'année dernière. Les plus de 50 ans ont nettement réduit leur temps de recherche à 6,9 mois, contre 8,3 mois en 2020. Idem pour les 40-50 qui cherchent un nouvel emploi, chez qui le temps de recherche est passé en moyenne à 5,2 mois (contre 6,3 mois).

Von Rundstedt avertit néanmoins que 'pour certaines personnes il est toujours difficile, malgré le manque de main d'oeuvre qualifiée, de trouver un nouveau poste'. La transformation de l'économie vers le numérique renforce les disparités dans le cadre de la recherche d'emplois.

Autre aspect positif, une majorité des personnes ayant retrouvé un emploi a pu augmenter son salaire (35%) ou le conserver à un niveau stable (42%). Seuls 23% ont dû accepter une baisse de leurs rétributions.

/ATS