Archives

Inspection ordonnée pour les sièges de pilotes de Boeing 787

20.08.2024 02h08

Inspection ordonnée pour les sièges de pilotes de Boeing 787

Les passagers, dont la ceinture de sécurité n'était pas bouclée avaient été propulsés au plafond après une soudaine perte d'altitude du Boeing 787 Dreamliner (archives).

Photo: KEYSTONE/AP/ARMANDO FRANCA

Les sièges des pilotes de centaines de Boeing 787 vont devoir être inspectés après un incident lors duquel l'avion avait soudainement perdu de l'altitude, a annoncé lundi le régulateur américain. Propulsés au plafond, une cinquantaine de passagers avaient été blessés.

L'incident était survenu en mars sur un vol de la compagnie chilienne Latam, après une série de dysfonctionnements sur des appareils Boeing, qui ont soulevé des doutes sur les contrôles qualité de l'avionneur américain.

Les passagers dont la ceinture de sécurité n'était pas bouclée avaient été propulsés au plafond après une soudaine perte d'altitude de l'avion. Le Boeing 787 Dreamliner, opéré par la compagnie chilienne Latam, reliait Sydney, en Australie, à Auckland, en Nouvelle-Zélande.

Le régulateur américain de l'aviation civile (FAA) a demandé ces inspections après un rapport ayant fait état d'un 'mouvement vers l'avant non maîtrisé du siège du capitaine qui a entraîné une descente rapide', selon un communiqué.

Près de 1000 avions

Au total, 158 appareils enregistrés aux Etats-Unis sont concernés par cette directive de navigabilité et 737 à travers le monde, indique la FAA.

Depuis l'incident, quatre autres occurrences de 'mouvements horizontaux non maîtrisés' des sièges de pilotes ou copilotes ont été rapportées par Boeing à la FAA, précise cette dernière. Pour trois de ces cas, les leviers d'ajustement sur le siège étaient trop 'lâches'.

Un mouvement 'non intentionnel et prolongé du siège' peut entraîner une manipulation 'non intentionnelle et abrupte des commandes de vol, qui pourrait entraîner une descente rapide de l'avion et blesser gravement les passagers et le personnel de bord', explique la FAA pour justifier sa directive.

Sollicité, Boeing n'a pas réagi dans l'immédiat.

/ATS