Économie

La demande de logement en propriété intacte en 2022

20.04.2023 10h33

La demande de logement en propriété intacte en 2022

La situation qui prévalait pendant la pandémie, avec des aspirants acheteurs prêts à s'éloigner des villes, semble ainsi avoir largement perdu de son ampleur. (Photo/KEYSTONE/Martial Trezzini)

Photo: KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI

La demande de logement en propriété est restée intacte l'année dernière, malgré la hausse des coûts de financement, selon une étude de deux portails immobiliers publiée jeudi.

En analysant la durée de publication des annonces et leur nombre en 2022, les portails Homegate et Immoscout24 sont arrivés à la conclusion que la progression des taux d'intérêt n'a pas freiné la demande de logement en propriété.

D'une part, les logements se sont vendus plus vite, la durée de parution des annonces ayant diminué de trois jours, à 77 jours en moyenne. 'Ce constat démontre la constance, voire la hausse de la demande pour les logements en propriété', souligne Martin Waeber, directeur immobilier pour SMG Swiss Marketplace Group. D'autre part, le nombre d'annonces publiées a reculé de 5% à 70'000 biens.

Des différences sont toutefois à noter selon les régions. A nouveau, Zurich a enregistré les ventes les plus rapides des logements en propriété, avec un délai de parution de 43 jours. Pourtant, l'offre a été plus nombreuse, avec une hausse de 13% des annonces.

Au Tessin, et dans une moindre mesure à Genève, la durée s'est par contre allongée, à respectivement 147 et 59 jours. Alors que le volume des annonces est resté quasiment inchangé au Tessin, on peut en déduire que la demande a baissé dans cette région, précise le communiqué.

L'étude dévoile également des disparités entre les communes rurales et urbaines. En effet, les communes rurales, particulièrement dans l'espace Mittelland et le Tessin, ont été affectées par une baisse de la demande. A l'inverse, les communes suburbaines continuent d'être prisées, à l'exception du Tessin. La situation qui prévalait pendant la pandémie, avec des aspirants acheteurs prêts à s'éloigner des villes, semble ainsi avoir largement perdu de son ampleur.

/ATS