Économie

La hausse des prix secoue mais n'ébranle pas les consommateurs

04.11.2021 09h23

La hausse des prix secoue mais n'ébranle pas les consommateurs

Photo: KEYSTONE/LAURENT GILLIERON

Les ménages suisses demeurent optimistes quant à l'économie du pays. La hausse des prix pèse cependant sur leur budget, réduisant leur envie de réaliser des achats importants. L'indice du climat de consommation a reculé en octobre mais reste élevé.

L'indice s'établit à 3,8 points, en repli par rapport au mois de juillet (7,7 points), mais 'il demeure ainsi nettement supérieur à sa moyenne pluriannuelle (-5 points)', explique jeudi le Secrétariat d'Etat à l'économie (Seco).

La confiance relative à l'évolution conjoncturelle au cours des 12 prochains mois a perdu 4 points par rapport à juillet, mais avec un total de 44 points, ce sous-indice est 'nettement supérieur à la moyenne pluriannuelle (-9 points)'

L'évolution économique passée est en outre jugée bien plus positive que ce n'était le cas encore en juillet. Après l'effondrement des derniers trimestres lié à la crise, le sous-indice correspondant avoisine de nouveau sa moyenne historique.

Parallèlement à la reprise économique, les consommateurs jugent aussi meilleure la situation sur le marché du travail. Le sous-indice relatif à la sécurité de l'emploi a continué de se redresser. 'Quant aux attentes liées à l'évolution du chômage, elles confirment globalement l'estimation positive ressortie de l'enquête de juillet', ajoute le Seco.

Les consommateurs jugent toutefois la situation financière passée et attendue des ménages légèrement moins bonne qu'au mois de juillet. Ils estiment que la période actuelle est moins propice aux achats importants. Le sous-indice des grandes acquisitions a ainsi baissé de 6 points par rapport au trimestre précédent, pour s'établir à -18,2 points.

L'évolution des prix à la consommation, qui pèse sur le budget des ménages, n'est pas étrangère à ce recul: les indicateurs relatifs aux prix passés et à venir s'inscrivent à leur plus haut niveau depuis 2008.

Lors de ce sondage, 1214 personnes âgées d'au moins 16 ans et s'exprimant en français, allemand ou italien ont été interrogées.

/ATS