Économie

Le Valais veut moderniser son vignoble

16.04.2024 12h01

Le Valais veut moderniser son vignoble

Le vignoble valaisan attend sa modernisation (illustration).

Photo: KEYSTONE/DOMINIC STEINMANN

Fort du constat que la structure foncière actuelle du vignoble valaisan entrave sa rentabilité et son développement, le canton a présenté mardi un projet de modernisation. Son coût s'élève à 170 millions de francs sur quinze ans.

'Le projet 'Vignoble du XXIe siècle' poursuit plusieurs objectifs', a déclaré le Conseil d'Etat mardi dans un communiqué. Parmi ceux-ci figurent notamment la professionnalisation de la branche, l'adaptation du vignoble à l'évolution climatique, la protection des ressources naturelles, la sauvegarde du patrimoine et du paysage, la promotion de la biodiversité ou encore l'encouragement de la relève.

Concrètement, les mesures toucheront 'principalement la production et le foncier', précisent les autorités. Celles concernant la production visent entre autres à soutenir le renouvellement du capital plant, la mise en oeuvre de systèmes d'irrigation par goutte à goutte et l'amélioration des accès aux parcelles.

Les mesures foncières misent quant à elles sur des remaniements parcellaires pour créer 'des entités rationnelles d'exploitation' d'une surface de 3000 m2 au minimum. Une bourse d'échange et d'achat/vente des parcelles sera par ailleurs mise sur pied pour favoriser les relations entre les acteurs concernés.

Crédit-cadre de 141 millions

Dans cette optique, 'le Conseil d'Etat propose au Grand Conseil d'adopter un crédit-cadre de 141 millions de francs', poursuit le document. Cette somme se compose de 53 millions de subventions cantonales, de 8 millions de subventions fédérales et de 80 millions de crédits d'investissement. Les communes participeront quant à elles à hauteur de 13 millions de francs.

Le projet 'Vignoble du XXIe siècle' a fait l'objet d'une large consultation publique auprès des communes, des associations professionnelles et des services de l'Etat, indiquent encore les autorités. Les retours ont démontré une 'large adhésion à la démarche', se réjouissent-elles.

/ATS