Économie

Les SIG annoncent trois ans de travaux à Rive et aux Eaux-Vives

07.05.2025 11h50

Les SIG annoncent trois ans de travaux à Rive et aux Eaux-Vives

La construction par les SIG de leurs réseaux thermiques structurants nécessite l'utilisation d'un micro-tunnelier (archives).

Photo: KEYSTONE/CYRIL ZINGARO

Les Services industriels de Genève (SIG) ont annoncé mercredi l'ouverture d'un important chantier qui va concerner plusieurs secteurs des quartiers de Rive et des Eaux-Vives. Les travaux, qui s'inscrivent dans le projet de construction de réseaux thermiques structurants, débuteront lundi prochain et dureront trois ans.

Le chantier va démarrer à la rue Pierre Fatio, sur le tronçon situé côté lac, précisent les SIG dans un communiqué. Il s'agit pour l'entreprise de construire en sous-sol une station d'échange, une installation qui permet le transfert d'énergie entre l'eau du Léman et le réseau qui alimentera le quartier de Rive et au-delà.

Le chantier se poursuivra au cours des trois prochaines années. Des travaux devraient débuter à l'automne à l'entrée de la rue du Rhône. Les SIG vont avoir recours à un micro tunnelier et le réseau sera développé progressivement en direction de l'avenue Pictet-de-Rochemont, du boulevard Helvétique et de la rue d'Italie.

Le chantier va avoir un impact inévitable sur la circulation. Certaines lignes des Transports publics genevois (TPG) seront aussi affectées et déviées de leur parcours habituel. Les SIG assurent cependant que l'accès aux commerces et aux restaurants sera maintenu pendant toute la durée des travaux.

La mise en place des réseaux thermiques structurants est le grand projet d'infrastructure qui occupera les SIG dans les années à venir. Ces autoroutes souterraines du chaud et du froid doivent permettre à Genève de gagner en autonomie énergétique. 7000 bâtiments pourraient y être reliés d'ici à 2050.

GeniTerre est un réseau qui fournit du chauffage. Il est notamment alimenté par la chaleur produite par l'usine d'incinération des Cheneviers, par les centres de données informatiques ou par la biomasse. GeniLac, lui, utilise l'eau du Léman pour rafraîchir des bâtiments ou pour les chauffer grâce à des pompes à chaleur.

/ATS