Oerlikon cède ses activités russes à leurs cadres
Oerlikon cède ses activités en Russie où le chiffre d'affaires atteint moins de 5 millions de francs (archives).
Photo: KEYSTONE/EDDY RISCHAprès avoir mis fin à ses activités en Russie dans le contexte de la guerre lancée par Moscou contre l'Ukraine, Oerlikon les cède intégralement à leur encadrement.
Dans un bref communiqué publié jeudi, le groupe industriel schwyzois précise employer 48 collaborateurs en Russie sur six sites. Le montant de la transaction n'est pas dévoilé.
L'an dernier, le chiffre d'affaires réalisé en Russie s'est monté à moins de 5 millions de francs en 2021, sur des revenus totaux de 2,65 milliards de francs pour le groupe. Ce dernier précise avoir mis fin à ses activités commerciales transfrontalières avec la Russie le 4 mars dernier, puis avoir cessé celles dans le pays.
Dans le contexte de la guerre en Ukraine et des sanctions internationales visant plusieurs milliardaires russes soupçonnés de soutenir le régime du président Vladimir Poutine, la Pologne a pris des mesures à l'encontre de Viktor Vekselberg, lesquelles ont touché les filiales locales de Sulzer et de son ex-filiale Medmix, dont l'oligarque représente l'actionnaire de référence. Ce dernier détient via Liwet Holding 49% de Sulzer et 40% de Medmix.
Sulzer Pumps Wastewater Poland et Sulzer Turbo Services Poland ainsi que Medmix ne sont plus autorisées à poursuivre leurs affaires en Pologne. M. Vekselberg est actuellement dépourvu de tous ses droits économiques et ne peut ni vendre ni acheter aucun titre de Medmix sans l'approbation de l'OFAC, l'agence américaine chargée de l'information financière et de la mise en vigueur des sanctions.
Oerlikon, qui compte aussi comme actionnaire de référence Viktor Vekselberg, lequel détient 41% du groupe de Pfäffikon, n'a toujours pas indiqué si ses activités en Pologne étaient entravées. Le groupe y dispose de plusieurs sites de production.
/ATS