Économie

Pour un élargissement des « heures creuses » du prix de l'électricité

23.09.2022 20h33

Pour un élargissement des "heures creuses" du prix de l'électricité

Le Grand Conseil genevois veut que tous les ménages bénéficient du tarif "heures creuses", afin de faire face à la hausse du prix de l'électricité. Il demande au Conseil d'Etat d'intervenir dans ce sens auprès des Services industriels de Genève (illustration).

Photo: KEYSTONE/GAETAN BALLY

Le Grand Conseil genevois veut que tous les ménages bénéficient du tarif 'heures creuses', afin de faire face à la hausse du prix de l'électricité. Il a adopté une motion demandant au Conseil d'Etat d'intervenir auprès des Services industriels de Genève (SIG).

'La motion ad hoc a été déposée au lendemain de l'annonce des SIG, fin août, d'une augmentation de 22% du prix de l'électricité dans le canton', a indiqué vendredi soir le député PDC Souheil Sayegh. A cette hausse s'ajoute une inflation généralisée qui touche tous les ménages du canton et affecte leur pouvoir d'achat.

Actuellement, certains ménages disposent de deux compteurs électriques leur permettant de bénéficier d'un tarif 'heures douces' en semaine entre 22h00 et 07h00, ainsi que tout le week-end, sauf entre 17h00 et 22h00. Or cette tranche horaire est favorable aux réunions familiales ou sociales, à la préparation des repas ou aux tâches ménagères, selon les motionnaires.

Pour tous les ménages

La première invite de la motion demande donc d'élargir ce tarif préférentiel du vendredi à 22h00 au lundi matin à 07h00 à tous les ménages genevois. Et afin de ne pas pénaliser les ménages qui n'ont qu'un seul compteur électrique, une seconde invite demande qu'ils bénéficient aussi des mêmes 'heures douces' la nuit en semaine.

Le PS et Ensemble à Gauche, notamment, ont demandé le renvoi de la motion en commission pour pouvoir examiner les problèmes qu'elle soulève. Afin de gagner du temps, le Conseil d'Etat s'est dit favorable à ce qu'elle lui soit envoyée directement. 'Nous interrogerons les SIG sur sa gestion du réseau en cas de suppression du tarif différencié', a déclaré le magistrat Serge Dal Busco.

/ATS