Économie

Rocket Lab va reprendre une partie des actifs de Virgin Orbit

24.05.2023 14h38

Rocket Lab va reprendre une partie des actifs de Virgin Orbit

La fusée de 21 mètres de Virgin Orbit, larguée début janvier depuis un Boeing 747 au large des Cornouailles (Royaume-Uni), n'avait pas atteint son orbite, provoquant la perte des neuf satellites qu'elle transportait et précipitant la chute de l'entreprise. (archives)

Photo: KEYSTONE/AP Virgin Orbit

La société américano-néo-zélandaise Rocket Lab, qui exploite l'un des rares minilanceurs spatiaux opérationnels dans le monde, a annoncé mardi la reprise d'une partie des actifs de son concurrent en faillite Virgin Orbit.

Remportée aux enchères pour 16,1 millions de dollars (14,5 millions de francs), l'offre de Rocket Lab, en cours de finalisation, vise à racheter à la filiale de l'empire du milliardaire britannique Richard Branson son siège social de Long Beach (Californie), 'ainsi que certains actifs de production, machines et équipements qui s'y trouvent', précise Rocket Lab dans un communiqué publié mardi.

Son offre ne comprend ni les lanceurs de Virgin Orbit ni les équipements nécessaires à leur lancement, notamment le Boeing 747 auquel les petites fusées étaient fixées pour être larguées en vol.

Cette opération doit permettre à Rocket Lab de produire plus rapidement son futur lanceur Neutron, une fusée comparable au Soyouz russe et bien plus puissante qu'Electron, son actuel minilanceur.

Electron, qui a effectué 35 lancements depuis 2018 à partir de sites en Nouvelle-Zélande et aux Etats-Unis, peut placer 300 kilogrammes en orbite basse, contre 13 tonnes pour Neutron qui doit voler en 2024.

'Cette transaction représente une occasion d'économiser sur les dépenses d'investissement afin d'augmenter notre capacité de production et d'amener rapidement Neutron sur la rampe de lancement', affirme le PDG de Rocket Lab, Peter Beck, cité dans le communiqué.

La fusée de 21 mètres de Virgin Orbit, larguée début janvier depuis le Boeing 747 au large des Cornouailles (Royaume-Uni), n'avait pas atteint son orbite, provoquant la perte des neuf satellites qu'elle transportait et précipitant la chute de l'entreprise.

Créée par Richard Branson en 2017, cette filiale avait auparavant réussi à mettre 33 satellites en orbite.

/ATS