Un plan localisé de quartier dans les urnes à Troinex (GE)
A la faveur d'un référendum, le préavis municipal sur le plan localisé de quartier (PLQ) "Lullin" sera en votation le 24 novembre à Troinex (GE). Les futurs bâtiments compteront 134 logements.
Photo: KEYSTONE/MARTIAL TREZZINIA la faveur d'un référendum, le préavis municipal sur le plan localisé de quartier (PLQ) 'Lullin' sera en votation le 24 novembre à Troinex (GE). La commune a négocié avec l'Etat et les promoteurs pour réduire la hauteur des futurs bâtiments et la taille du parking. Pour les référendaires, le projet reste surdimensionné.
Ce PLQ prévoit, au coeur de la commune, la construction de 134 logements en location ou en propriété par étage à des prix abordables. Deux tiers d'entre eux seront réservés aux personnes qui vivent déjà dans la commune. En outre, 34 logements acquis par la commune seront destinés aux personnes âgées avec encadrement et 15 logements seront proposés en priorité aux étudiants.
Afin de mieux intégrer ces constructions dans le paysage, les gabarits de certains bâtiments seront inférieurs à ce que la loi prévoit. De même, le nombre places de stationnement négocié est inférieur de 67% au taux légal. En outre, 58% du périmètre du PLQ sera constitué de surfaces en pleine terre, dont les deux-tiers seront arborés, créant ainsi des espaces publics de qualité et à taille humaine.
Les référendaires jugent que ce projet d'urbanisation est surdimensionné et qu'il dégradera la qualité de vie des habitants. Ils souhaitent que le développement du village s'inscrive dans la continuité du village, en conservant son caractère résidentiel et rural.
Servitude de passage
Les Troinésiens devront également se prononcer sur la servitude de passage liée à ce PLQ, elle aussi attaquée par un référendum. Afin de préserver un axe de mobilité douce, l'accès au futur parking souterrain de 102 places - contre les 152 autorisées - des nouveaux immeubles se fera par la rampe du parking des deux immeubles existants. De leur côté, les référendaires dénoncent l'absence d'un plan de mobilité.
/ATS