Économie

Une société américaine piratée - Opérateurs suisses concernés

13.02.2022 20h08

Une société américaine piratée - Opérateurs suisses concernés

Les opérateurs helvétiques ignorent encore si des données concernant leurs clients sont concernées (Photo prétexte).

Photo: KEYSTONE/ENNIO LEANZA

La société américaine iBasis a subi une attaque informatique ces derniers jours. Elle pourrait être utilisée comme transporteur de données appartenant à des opérateurs suisses.

Swisscom et Sunrise UPC ont confirmé être au courant de ce rançongiciels. Ils vérifient si certains de leurs clients sont concernés, ont indiqué dimanche à Keystone-ATS leurs porte-parole confirmant une information du site du quotidien Le Temps.

'Nous avons connaissance d'une attaque de rançongiciel chez iBasis', a indiqué dimanche soir à Keystone-ATS Sabrina Hubacher, porte-parole de Swisscom, confirmant une information publiée sur le site internet du quotidien Le Temps. Swisscom n'a pas de relations commerciales directes avec iBasis, hormis les connexions en itinérance via des opérateurs qui pourraient utiliser iBasis comme transporteur pour la transmission de données, a-t-elle néanmoins précisé.

L'opérateur helvétique est en contact étroit avec ses partenaires afin de vérifier si des données de clients Swisscom ont été touchées et, le cas échéant, lesquelles. 'Nous prenons en compte toute nouvelle découverte', a encore dit la porte-parole.

Du côté de Sunrise UPC, on dit à peu près la même chose, précisant travailler avec iBasis dans le domaine des MMS internationaux. 'Nous sommes encore en train de contrôler si des données de nos clients sont concernées', a répondu à Keystone-ATS Rolf Ziebold, porte-parole de Sunrise UPC. Contactée également, Salt n'a pas encore répondu.

Selon Le Temps, le piratage survenu aux Etats-Unis a 'concerné de près Swisscom, Sunrise UPC et Salt'. Inconnue du grand public, iBasis fournit des services internationaux à des centaines d’opérateurs télécoms sur la planète. La cyberattaque a conduit à la publication temporaire, sur le darknet, d’informations sur les communications effectuées par les clients de ces opérateurs, écrit Le Temps.

/ATS